Maxime24, douce agonie [2021] par Fréville


Pourtant je suis un demi-vieux pleinement grincheux qui a de plus en plus de mal avec les romans, ces histoires futiles de personnage imaginaires. Certes pendant toute la lecture j’ai eu envie de lire l’Enquête sur l’existence des anges gardiens de Pierre Jovanovic (un essai, du sérieux, quoi !) ou je me suis rappelé que je devais lire les Ennéades de Plotin, qui prennent la poussière dans ma bibliothèque, achetées d’occasion dans une belle édition bilingue (c’est snob, comme si j’avais fait assez de grec ancien pour faire autre chose que deviner le texte) et puis, non, en fait, pas pendant ‘toute’ la lecture parce qu’à un moment je suis totalement rentré dedans.

J’ai trouvé ça mignon, un peu drôle par moment, attachant. Une fois passées les scènes d’exposition, les explications, les orbites, le quantique, tout cette pseudo-science (et puis lire un bon bouquin de théologie catholique sur l’angiologie – qu’en disait Thomas d’Aquin ?) restait la poésie et elle m’a eu, je dois le confesser.

Photo d’entête : extrait d’« anges » par Gérard Seigneur


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